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16 janvier 2008

Le Monde.fr parle du telemark

Un article comme on aimerait en lire plus souvent : lire l'article

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20 novembre 2007

Talon libre c'est fini !

www.talonlibre.com, c'est fini.

La décision n'a pas été facile à prendre.

Mais un site qui ne vit plus est un site mort.

Ce petit blog sans prétentions le remplacera peut-être en fonction des humeurs de son "webmaster", toujours passionné par le ski talon libre.

Pour les forums, Skipass prendra le relais naturellement.

Je n'ai jamais voulu faire du fric avec le web, juste partager un virage "hors normes" avec d'autres passionnés, ou futurs contaminés.

Le point le plus positif, j'aurais plus de temps pour tracer dans les forêts pleine de poudreuse.

Très sincérement, je préfererai vous croiser dans une belle pente que sur le web.

8 décembre 2005

Le recours aux forêts

Ce matin, j'avais envie de profiter de la belle poudreuse, là-haut.

Le temps était couvert, très nuageux et il neigait.

Où aller ?

Le brouillard nous fait perdre nos repères et sans GPS, on peut vite se retrouver dans des zones de neige peu stables.

Je préfère miser sur la sécurité.

Un regard sur la carte me déconseille toutes les courses classiques car il y a beaucup de zones d'alpages, qui seront plongées dans le brouillard.

Puis je découvre une forêt perdue au-dessus d'un col. Guère plus de 150 à 200 m de dénivellée mais plusieurs montées et descentes feront mon affaire.

La prudence a payé, j'ai fait de l'excellent telemark et j'avais bien fait de prendre mes fats en rando aujourd'hui.

(Le titre de ce billet fait référence à l'essai d'Ernst Jünger : "Le traité du rebelle où le recours aux forêts")

7 décembre 2005

Telemark sans visibilité

Le telemark en poudreuse maîtrisé, on se dit : "Super, je suis bon !".

Mais parfois la réalité nous impose un peu d'humilité.

Ce matin, je suis allé faire une petite rando au-dessus de Manigod, dans les Aravis : la Montagne de Sulens. Une course tranquille dans des alpages pas trop raides.

Il neigait et la visibilité était très moyenne.

Sous le sommet, il y avait une petite couche de poudreuse légère, on voyait mal le relief, mais la pente régulière  permettait d'enchaîner facilement les virages, un  vrai régal.

Puis, un peu plus bas, le brouillard fait son apparition : impossible d'anticiper, de percevoir le moindre relief. Le geste se fait moins sûr, plus hésitant. Sans regard plongeant quelques mètres plus bas pour prendre de l'information est préparer sa courbe, tout devant question de sensations, de correction immédiate. L'équilibre est précaire, on a l'impression d'être maladroit, de skier les yeux bandés. Les cuisses chauffent.

Il reste encore beaucoup de choses à parfaire.

Vive le telemark tout-terrain !

1 décembre 2005

Emile Allais et le telemark

Extrait du livre Ski Français paru chez Arthaud en 1937

La célèbre méthode officielle d’enseignement du ski de descente de la Fédération Française de Ski a largement contribué à la disparition du Telemark au profit du Christiania après les années trentes

allais1

Le grand champion de ski megevan Emile Allais a pratiqué le telemark, comme le montre la photo ci-dessus.

Il a aussi, dans un souci d’efficacité en compétition, largement contribué à faire disparaître (temporairement) le virage telemark des pistes.

Pour lui rendre justice, il a montré son interêt pour le renouveau du telemark en parainnant les Championnats de France de Telemark qui avaient eu lieu au Grand Bornand à l’aube de l’an 2000.

Replacée dans le contexte de son époque, son analyse était assez juste et même aujourd’hui, en terme d’efficacité la technique alpine reste très supérieure au telemark en matière d’efficacité pure, notre virage préféré quant à lui, reste le champion du retour d’informations sur le terrain et offre des sensations intenses.

Voici son texte :

Télémark

Ce virage ne correspond plus à la pratique actuelle du ski de descente parce qu’il n’est possible qu’à faible vitesse, et qu’il va à l’opposé des principes essentiels d’avancé et d’unité des jambes qui sont à la base de la trace directe et du christiania pur comme le christiania-ciseaux.

Il serait seulement utile, et encore est-ce contestable, pour effectuer des virages courts, à très faible vitesse en neige très profonde et lourde. Comme les stems, il se réalise par une mise de l’un des skis en position divergente (par ouverture des talons) par rapport à la trace originale, pour amorcer le changement de direction.

Définition du mouvement._ De la position en trace directe, porter un ski complétement en avant et le décharger, fléchir au maximum les articulations genou-cheville de la jambe restée en arrière. Garder par la flexion plus ou moins prononcée du buste sur le bassin, la perpendiculaire à la pente. Puis, écarter le talon du ski qui est en avant et déchargé, pour le mettre en position oblique, fermée par rapport au ski arrière. La spatule du ski arrière se trouvera, à ce moment, à la hauteur de la fixation du ski avant. En reportant le poids du corps sur le ski avant et surtout sur le mileu et le talon, puis en allégeant le ski arrière, le virage s’effectuera ; d’autant plus court et fermé que l’appui sur la carre interne du ski extérieur avancé sera plus prononcé.

Les skis seront ramenés au même niveau à la fin du virage, le corps se redressera, pour reprendre la position de trace directe et le skieur sera prêt pour un nouveau virage.

J’espère que vous avez bien digéré cette charmante description et j’attends vos réactions.

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